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La Fédération de l’industrie horlogère suisse confirme l’augmentation des résultats à l’export de son secteur, dans les récents chiffres qu’elle a communiqué au mois de juin. L’une des tendances lourdes, pour ce marché, est la très belle croissance connue par les montres à très forte valeur, contrairement à celles à plus bas prix qui connaissent une moins bonne phase.
Le commerce d’horlogerie suisse à l’export représente 1,9 milliard de francs suisses (1,64 milliard d’euros) de chiffre d’affaires. C’est notamment l’Asie qui offre au secteur une aussi belle santé. Hong Kong, avec 40 % de hausse, et le Japon, avec 30 %, demeurent les principaux foyers de croissance en Orient. Concernant l’Europe, c’est en France que les ventes de montres ont le plus augmenté, compensant un déclin en Italie et Espagne. Les États-Unis, un marché important, importent à peine plus que l’an dernier.
Offrant une bonne évaluation de l’état commercial du luxe à grande échelle, les indications fournies par la Fédération de l’industrie horlogère suisse montrent surtout la prévalence des modèles vendus à plus de 2500 € et de la tranche immédiatement en dessous (entre 450 et 2500 €) parmi les gammes qui s’exportent le mieux. Preuve que les montres d’exception et/ou à forte valeur ajoutée sont privilégiées par les consommateurs à l’heure actuelle dans les marchés concernés.
