Luxe et rupture : la créativité est-elle une question d’authenticité ou de perception ?
Jamais aucune Fashion Week n'avait été à ce point marquée par la rupture que l'édition 2025 qui vient de se refermer. Et pour cause : le nombre de directeurs artistiques présentant leurs premières collections était anormalement élevé. Car même dans un milieu où le mercato de la mode se joue chaque saison, ce reboot général n'a pas manqué d'insuffler un nouvel élan à un marché du luxe morose depuis le début d'année 2025. Or la nouveauté n'est pas sans poser de questions sur le rôle exact que ces directeurs artistiques doivent jouer dans leurs nouvelles maisons. Continuité ? Cohérence ? Retour aux sources ? Rupture ? L'équilibre entre l'expression personnelle d'un directeur artistique et l'ADN de sa nouvelle maison est difficile à trouver. Encore plus depuis une dizaine d'années, car l'inflation médiatique autour du secteur du luxe a encouragé la culture du buzz. Souvent au détriment des analyses pertinentes. Alors la

Catherine Vampouille Catherine Vampouille, dirigeante des établissements Crambes, ex-vice présidente du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise (CJD)
Réactiver les savoir-faire français pour relocaliser nos industries
Par Catherine Vampouille, dirigeante des établissements Crambes et ex-vice présidente du Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprise (CJD) La tenue de la deuxième…

Guillaume de Sardes Directeur de publication des Carnets du Luxe, Guillaume de Sardes est commissaire d’exposition et rédacteur en chef du magazine d’art contemporain Prussian Blue. Il intervient régulièrement en tant que conseil pour des marques de luxe.
Le vintage, une mode qui ne passe pas
Le vêtement vintage a pris son essor durant les sixties. Il est aujourd’hui un phénomène essentiellement urbain lié au «monde…

Maahily Larcher Journaliste spécialisée dans la culture, le lifestyle et les innovations. Maahily Larcher s’intéresse tout particulièrement aux tendances et aux transformations de l'industrie du luxe à l’ère du numérique.
Les marques face à leur responsabilité
[avatar user="m@@lh" /] Un vent de responsabilité souffle sur les Maisons de Luxe. Le mouvement RSE semble s’être confirmé cette…

Magali Garin Magali Garin est diplômée de SciencesPo Paris et de l’Université d’Assas. Avocate au Barreau de Paris, exerçant dans le champ de l’arbitrage international, elle s’intéresse aux évolutions contemporaines, particulièrement dans les domaines de l’art et du luxe.
Villégiature et luxe à la plage au pays des oulémas, de l'or noir et du prince héritier MBS
La station balnéaire de luxe actuellement en chantier dans le nord-ouest de l'Arabie Saoudite sur les côtes de la Mer Rouge,…
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Invalid or expired token.Gemmyo à l’heure du Smart Luxury : entretien avec Sophie Garric, CEO de la maison de joaillerie
Il y a quelques mois seulement, Gemmyo a inauguré son nouvel espace rue de Seine, à Paris. Dans un cadre à la fois sophistiqué et chaleureux, le flagship tranche volontairement avec les codes de la joaillerie. Pas de bijoux exposés. Ici, c'est le client qu'on place au centre de l'attention. Sophie Garric, la CEO de la maison, nous reçoit dans cet écrin. Et elle évoque avec nous le tournant que vit actuellement Gemmyo. Car la jeune maison française, fondée seulement en 2011, rayonne désormais hors de France. Sa boutique japonaise, installée à Tokyo, fêtera prochainement son premier anniversaire. Et malgré la volonté de croissance internationale, la maison reste fidèle à ses engagements : fabrication made in France, bijoux personnalisés et fabriqués sur commande. Et surtout, une attention extrême portée à l’accueil. Dans un univers du luxe souvent fondé sur la distance, Gemmyo choisit d'inviter à la confiance plutôt que d'imposer
Défilé printemps-été 2026 : Matthieu Blazy rallume la galaxie Chanel
L'expression de "Galaxie Chanel" n'a jamais été aussi juste qu'en ce lundi 6 octobre au soir. Matthieu Blazy était le dernier "petit nouveau" à s'élancer dans la Fashion Week parisienne. Et sa première collection était aussi la plus attendue. Quelle serait sa version du style Chanel ? Un hommage au règne de Karl Lagerfeld ? Une rupture avec la régence de Virginie Viard ? Là où tant d'autres de ses confrères ont eu à cœur de revisiter les archives de leurs nouvelles maisons, Matthieu Blazy a choisi une voie plus radicale. Sous la verrière du Grand Palais transformée en cosmos, il a dévoilé une collection qui renoue avec l'esprit fondateur de Chanel. Celui d'une élégance libre, vivante, et ancrée dans le mouvement du monde.