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En 2001, alors qu’elle était encore la directrice artistique de la maison de couture Chloé, Stella McCartney avait signé un accord avec le groupe Kering pour développer une marque de mode en son nom propre. Un partenariat qui est désormais remis en cause : Kering souhaite se retirer de l’entreprise dans les prochains mois.
L’information a été diffusée par le magazine spécialisé The Business of Fashion, qui a révélé la semaine dernière la fin imminente du partenariat entre Stella McCartney et Kering. L’entreprise et la styliste britannique possèdent chacun 50% des parts de l’entreprise. Et après dix-sept ans, leur coentreprise pourrait prendre fin suite à la nouvelle stratégie de Kering. Le groupe souhaite désormais axer sa stratégie de développement sur ses marques de luxe les plus prestigieuses (telles que Balenciaga, Yves Saint-Laurent ou encore Gucci), plus à même d’enregistrer de fortes croissances.
Il est vrai que la griffe de Stella McCartney ne pèse pas très lourd dans les recettes de Kering : pour 2017, le chiffre d’affaires de Kering est estimé à un peu plus de 15 milliards d’euros, dont 10 milliards proviennent de la division Luxe du groupe. Les experts de l’économie du luxe estiment que la marque Stella McCartney ne pèserait que 160 millions d’euros dans les revenus de Kering. Si l’information est confirmée, Stella McCartney serait la seconde marque à quitter le giron de Kering : début janvier, le groupe avait déjà annoncé sa volonté de redistribuer à ses actionnaires 70% de ses actions dans l’équipementier allemand Puma.
