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Les projets de rénovation peuvent améliorer sensiblement l’image des marques y participent, expliquent de récentes études.
Une donnée qui expliquera en particulier certaines grandes initiatives en cours dans le secteur de l’embellissement patrimonial. L’an dernier, l’annonce de la réfection du Grand Palais avait ainsi donné lieu à une exposition médiatique de Chanel, à ce propos. La maison parisienne s’est engagée à verser 25 millions d’euros à la levée de fonds de ce nouvel aménagement, qui devrait coûter la bagatelle d’un demi-milliard d’euros.
Pour la marque, c’est aussi l’occasion d’attirer un autre type de public dans ses monuments historiques. Chanel souhaite continuer d’écrire sa légende dans un écrin architectural significatif : les fans de mode se dirigent souvent vers le Grand Palais pour assister aux défilés de la firme.
Le monde du luxe reste attaché à la valeur symbolique des grandes bâtisses ornant leur ville d’élection. Ce qui explique les généreux dons accordés par Bernard Arnault et François Pinault pour la reconstruction de la charpente et du toit de la nef de Notre-Dame de Paris, ou le programme de Fendi baptisé Fendi for Fountains, qui a permis par exemple la restauration de la fontaine de Trevi à Rome.
Prochainement, probablement en 2022, on découvrira à Rome un Colisée rénové, après douze ans de travaux. Diego Della Valle et le groupe Tod’s, qui ont promis 25 millions d’euros sont partenaires de l’opération. Une manière d’associer encore plus l’ADN de leurs marques au cadre géographique de la Ville éternelle, et pourquoi pas d’y organiser, dans les années qui viennent, des événements qui pourront mêler, davantage, l’Histoire et la mode.
