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C’est l’une des plus anciennes maisons de luxe de France… et aussi l’une des moins connues. En 2018, la maison Fauré Le Page célèbre l’anniversaire de ses 300 ans d’existence, et elle en profite pour faire sa révolution : car cet ancien armurier a décidé de relever un nouveau défi, et de se lancer dans le secteur de maroquinerie.
Fauré Le Page, une marque inscrite dans l’histoire
A l’origine, la spécialité de la maison Fauré Le Page n’est pas la fabrication d’articles de maroquinerie. La prestigieuse maison fabrique des armes et fournit les plus grands. Elle signe ainsi le fusil de chasse préféré de Louis XVI ou encore le sabre en vermeil qui accompagne Napoléon sur plusieurs portraits de l’empereur. Mais malgré la richesse de son histoire et son savoir-faire unique, la maison Fauré Le Page doit faire face à la réalité du marché. La boutique historique sise au numéro treize de la rue Richelieu, à Paris, laisse la place à une autre enseigne.
Une renaissance sous le signe de la maroquinerie
En 2012, tout change pour la maison endormie, et la direction de la marque décide de se lancer sur un nouveau marché : celui de la maroquinerie. A l’instar d’autres maisons de luxe françaises qui connaissent un succès retentissant (comme Louis Vuitton ou Goyard), Fauré Le Page est bien décidé à utiliser son patrimoine à son avantage, et à faire valoir l’excellence de son travail.
Avec ce changement de cap, la marque trouve une seconde jeunesse. Elle rouvre une nouvelle boutique, située dans la prestigieuse rue Cambon à Paris, à deux pas de la maison Chanel, et installe également un corner aux Galeries Lafayette. Pour séduire une nouvelle clientèle, la maison propose désormais une large gamme d’articles de maroquinerie, pour hommes et pour femmes.
En plus de son changement d’orientation commerciale, la maison Fauré Le Page en profite pour faire le pari de l’international. En 2018, la marque compte ouvrir trois nouvelles boutiques, toutes à l’étranger : l’une à Tokyo, une autre à Shanghai et enfin une troisième à Séoul.
