De nombreuses griffes de luxe ont arrêté d’utiliser de la fourrure au sein de leurs collections. Certaines villes américaines ont également pris la décision de stopper la vente de fourrure comme San Francisco et Los Angeles. New York envisage à son tour d’interdire la vente de fourrures neuves.
New York pourrait bientôt interdire la vente de fourrure neuve. Le projet de loi a été présenté par Corey Johnson, vice-président du conseil municipal. La fourrure de seconde main resterait autorisée. Selon le texte, les contrevenants s’exposeraient à 500 dollars d’amende. En cas de récidive, la sanction atteindrait 1 500 dollars.
L’interdiction vente fourrure New York provoque des réactions contrastées. Les défenseurs des animaux applaudissent. Ils considèrent cette mesure comme un pas vers une société plus respectueuse des animaux. À l’inverse, les revendeurs de fourrure dénoncent une menace pour l’emploi. Ils rappellent que le secteur emploie des centaines de personnes à New York.
La communauté juive hassidique critique également le projet. Les bonnets en fourrure sont une tradition religieuse lors de certaines célébrations. Le rappeur Safaree Samuels soutient, lui aussi, le droit de porter des vêtements en fourrure.
Pour Corey Johnson, l’interdiction vente fourrure New York représente un débat moral et social. Il explique qu’il s’agit de réfléchir à la manière dont nous traitons les animaux et de construire une société plus humaine. La mesure ne touche pas uniquement la mode et le luxe. Elle soulève aussi des questions culturelles et économiques.
Si le projet de loi est adopté, New York rejoindra d’autres grandes villes ayant limité l’usage de la fourrure. La discussion continue au conseil municipal, et de nouvelles auditions sont prévues dans les semaines à venir. Les défenseurs de la mesure restent mobilisés, tandis que les opposants cherchent des solutions pour préserver traditions et emplois.