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Les actions de la maison italienne Moncler ont connu une embellie en fin de semaine dernière.
Cette hausse du cours fait suite à des rumeurs d’acquisition de la marque par le groupe de luxe Kering. Une source proche du marché a indiqué que l’entreprise dirigée par M. Pinault envisageait « sérieusement une prise de contrôle », le propriétaire de Gucci et d’Yves Saint Laurent « disposant des liquidités nécessaires et discutant actuellement avec un certain nombre de banques » pour réaliser l’opération.
La même source estime à 14 milliards d’euros le montant total de cette acquisition. Ce qui représente l’intégralité du capital de Moncler plus 40% de prime. S’il faudra plusieurs semaines pour finaliser ce rachat, les observateurs pointent d’ores et déjà la course à la diversification que livre Kering à LVMH, récent acheteur du joaillier Tiffany.
Du côté de l’exécutif de Moncler comme de celui de Kering, on s’est refusé à de plus amples commentaires. Voulant visiblement tempérer l’enthousiasme des investisseurs, Remo Ruffini, président du conseil d’administration de Moncler a rappelé que les prises de contact avec d’autres grands noms du luxe, y compris Kering, étaient chose courante.
Néanmoins, le rachat paraît une jolie opportunité pour Kering. Moncler affiche un dynamisme remarquable dans son positionnement, et son management demeure un modèle du genre. Les bons résultats de la marque permettraient de plus à Kering de diminuer sa dépendance à Gucci, la maison qui lui fait actuellement réaliser 80% de ses bénéfices totaux… Affaire à suivre !
