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Bien que la mesure ne devrait pas avoir un impact significatif compte tenu de sa clientèle, la chaîne de magasin Harvey Nichols suit une tendance forte du milieu de luxe en bannissant à son tour la fourrure animale de ses rayons.
Ces dernières années, des concurrents détaillants comme Selfridges, Mytheresa, Neiman Marcus, mais aussi des marques comme Burberry ou Gucci, ont déjà pris ce type de décisions.
Pour Harvey Nichols, la mesure concerne certaines marques qui cherchent des alternatives. En effet, l’entreprise vend par exemple des manteaux en vison signés Yves Salomon, un fourreur français qui a dédié sa deuxième collection, Meteo, à des matières naturelles comme la laine tissée ou le shearling. D’autres fabricants de parka comme Moncler, Canada Goose ou Moose Knuckles, utilisant les fourrures animales pour leurs garnitures, ont également adapté leur production afin de proposer des matériaux moins « sensibles ».
Au plus fort de l’épidémie de Covid-19, en 2020, l’industrie de la fourrure a connu un sacré déficit d’image à la suite de l’abattage de la totalité des visons élevés au Danemark, se comptant en centaine de milliers, à la suite de la contamination de ses animaux nourris et abattus pour la texture de leurs poils.
Depuis, la recherche sur des fausses fourrures durables, biodégradables et synthétiques ne cesse d’avancer. Le défi est de taille, la plupart des alternatives étant plutôt composé de plastique jusqu’à présent.
