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Les résultats du troisième trimestre de Ferrari sont tombés : la marque italienne affiche une marge de 38%, dans un contexte de prix catalogue très élevés.
Le secret de ce succès ? Une croissance continue du nombre de clients à hauts et très hauts revenus, capables d’investir dans les segments du véhicule grand luxe (vendus plus de 500 000 € neufs) et luxe (commercialisés entre 80 000 et 500 000 €).
Leader d’un secteur où Maserati, Lamborghini et Aston Martin, tirent également leur épingle du jeu, le constructeur au cheval cabré bénéficie du grand bond que connaît l’industrie automobile dans le domaine premium. En 2020, 100 000 voitures de plus de 150 000 € étaient écoulées. Puis 170 000 en 2021, et enfin 250 000 en 2022. La force de Ferrari, dans ce contexte, est de proposer un volume adéquat pour ses véhicules. Le prix moyen de leurs bolides s’établit à 385 000 €, un positionnement très supérieur à la concurrence, si l’on excepte Lamborghini. Ferrari reste sur de petites séries, à faible nombre d’exemplaires, mais avec une forte marge associée.
Si les chiffres de croissance du luxe automobile devraient se maintenir, d’après une étude sectorielle livrée par McKinsey, avec des valeurs à deux chiffres tous les ans jusqu’en 2031, les constructeurs premiums européens traditionnels ont à se positionner actuellement sur l’électrique. Les moteurs de ce type, moins complexes à produire que leurs équivalents thermiques, sont aujourd’hui l’apanage de nouveaux acteurs, tel le Croate Rimac ou le Chinois HiPhi. Ferrari devrait dévoiler son tout premier véhicule à batterie en 2025, signant son arrivée sur un marché qui a de grandes chances de séduire beaucoup ces prochaines années.
