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Le groupe français L’Oréal a connu un deuxième trimestre très dynamique, avec une croissance de toutes ses divisions, en particulier de celles dédiées au luxe et à la dermocosmétique, mais a vu son bénéfice semestriel freiné par des éléments exceptionnels.
Le géant mondial des cosmétiques a dégagé un bénéfice net de 2,33 milliards d’euros, en hausse de 2,3% au premier semestre, selon un communiqué publié mardi. Cette progression a été ralentie par des éléments exceptionnels, principalement une « charge liée à la refonte des circuits de distribution » de la marque de maquillage NYX et une dépréciation de la marque d’appareils pour la peau Clarisonic.
L’Oréal a néanmoins réalisé une nouvelle rentabilité record sur le semestre, avec une marge d’exploitation à 19,5% du chiffre d’affaires, contre 19,2% l’an dernier.
Le chiffre d’affaires semestriel du groupe a bondi de 10,6% à 14,81 milliards d’euros, un niveau très légèrement supérieur aux attentes des analystes, tiré par les produits de luxe et les soins de la peau, ainsi que par la région Asie-Pacifique.
« L’Oréal réalise sa plus forte croissance sur un premier semestre depuis plus de dix ans », s’est réjoui le PDG du groupe, Jean-Paul Agon, cité dans le communiqué.
Dans ce contexte, le groupe table sur « une nouvelle année de croissance » de ses ventes et de ses résultats financiers, sans toutefois donner d’objectifs chiffrés.
Sur le seul deuxième trimestre, le chiffre d’affaires s’est établi à 7,26 milliards d’euros, en progression de 9,8%, ou de 6,8% à données comparables.
L’ensemble des divisions du groupe sont en croissance, en publié comme en comparable.
L’Oréal Luxe, la branche dédiée aux produits de beauté haut de gamme et Cosmétique Active, celle consacrée à la dermocosmétique, sont restées les moteurs de cette croissance.
En ce qui concerne les zones géographiques, l’Asie Pacifique s’est distinguée une fois de plus, enregistrant une progression de 30,3% à 2,23 milliards d’euros.
vac/ef/LyS
L’OREAL
