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Que choisir entre le smoking et le costume croisé, deux classiques de la mode masculine visant l’élégance ? On fait le point avec les modèles proposés par la marque néerlandaise Suitsupply, véritable référence en matière de costumes pour hommes.
Le smoking pour un style élégant et intemporel
Différent du costume croisé homme, le smoking est parfois nommé tuxedo en Amérique ou dinner jacket en Angleterre. Portée pour se protéger des odeurs de cigarettes à la cour de George V, la veste du bien nommé smoking s’est finalement imposée comme un accessoire élégant dont il n’est plus question de se débarrasser à la sortie du fumoir. Au contraire, alors que cette tenue de cocktail était à l’origine un dérivé plus décontracté de la tenue de soirée « l’habit », elle a finalement remplacé le frac traditionnel.
Deauville, Capri, il existe plusieurs coupes de smoking mais toutes se composent d’une veste droite à revers de satin et d’un pantalon aux boutons recouverts de soie assortis. Rendu intemporel par les films James Bond ce grand classique de la mode masculine peut se porter avec une chemise blanche à col cassé ou rabattu.
Les modèles de smoking proposés par Suitsupply se déclinent en couleur noire, bleue ou blanche pour un look plus contemporain. Confectionnés en coton, laine ou soie, ils peuvent être complétés par des gilets, ceintures, pochettes ou nœuds papillons. Concernant ce dernier accessoire et pour les occasions formelles, il ne faudra cependant pas oublier que le smoking, désigné sur les cartons d’invitation par les mots black tie (cravate noire), se porte traditionnellement avec un nœud papillon noir et non pas blanc comme c’est le cas du frac.
Le costume croisé pour un look travaillé et contemporain
S’il fait son grand retour depuis quelques saisons, le costume croisé a lui aussi une histoire ancienne. Il trouve ses origines dans la marine britannique et les fameuses vareuses, sortes de cabans portés par les marins. Ces vestes couvrant la poitrine leur permettaient de se protéger des bourrasques au moment d’affaler les voiles. D’abord embelli avec des boutons dorés pour distinguer les officiers gradés des matelots il s’est encore affiné pour habiller le Prince Edward. Avec ce design « London Drape » conçu pour le duc Windsor, le costume croisé est devenu une référence de l’élégance masculine.
Outre son origine historique, il se distingue du smoking par les deux pans de sa veste qui, au lieu de se rejoindre au niveau de la boutonnière, se positionnent, l’un sur l’autre. La veste peut présenter des configurations quatre ou six boutons apparents mais se ferme toujours avec deux d’entre eux : un à l’extérieur et un à l’intérieur. Il est d’usage de boutonner le premier bouton si la veste en compte quatre et celui du milieu si elle en arbore six.
Reprenant ces codes, les modèles imaginés par Suitsupply existent en plusieurs coloris. Au traditionnel bleu marine, s’ajoutent des modèles bleu ciel, sable, gris, marron ou violets. Comme les smokings, leurs tissus variés proviennent de maisons italiennes historiques comme celle de Vitale Barberis Canonico, la plus ancienne usine de tissus au monde. Très signé, le costume croisé ne nécessite pas d’être accessoirisé à l’excès. Il suffit de le porter avec une chemise sur mesure.
Smoking et costume croisé, une histoire de silhouettes.
Intemporel ou contemporain, choisir un smoking ou un costume croisé est une question de style mais pas uniquement. Les vestes de ces deux types de costumes dessinent des silhouettes différentes. Souvent plus longues, celles des costumes croisés donnent une impression de hauteur tandis que la double rangée de boutons rend la taille plus large. Le costume croisé épouse la carrure des épaules alors que les vestes du smoking, en présentant un amincissement vers le bas, soulignent la taille. Il est donc nécessaire de prendre en compte sa silhouette ce que les nombreuses fiches techniques proposées sur le site de Suitsupply permettent de faire. Par ailleurs, si le costume une fois reçu, ne tombe pas aussi bien que sur le mannequin, il sera toujours possible de prendre rendez-vous rue de la Paix pour le faire retoucher par les tailleurs présents dans la boutique parisienne.
