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Alors que le Centre Pompidou doit bientôt fermer pour travaux, la maison Celine initie un partenariat culturel original. Sur quatre journées, elle offre un accès gratuit à tous à l’exposition Wolfgang Tillmans. Alors que Michael Rider inaugure son mandat en tant que nouveau directeur artistique, la maison parisienne renforce sa communication. Et cette nouvelle stratégie passe par une meilleure visibilité de son ancrage culturel.
Le Centre Pompidou en « Accès Libre » grâce à Celine
La maison Celine est en pleine transition. Mais elle ne compte pas renier ses racines. Pour preuve : le premier défilé signé Michael Rider le 6 juillet dernier coïncide avec une activation culturelle inédite. En effet, la maison Celine signe un partenariat avec le Centre Pompidou à travers l’opération « Accès Libre ».
Le concept ? Proposer à tous les publics une entrée gratuite à l’exposition consacrée au photographe Wolfgang Tillmans : « Rien ne nous y préparait – Tout nous y préparait ».
Cette invitation ouverte couvre 4 dates, dont trois réparties sur la période estivale : le 13 juin, le 3 juillet et le 28 août. La quatrième invitation gratuite aura lieu le 22 septembre. Soit pile en amont de la Fashion Week de Paris qui se déroulera du 29 septembre au 7 octobre.
La fibre artistique de Celine, renforcée par ce partenariat culturel
Le choix de Tillmans, figure majeure de la photographie contemporaine, n’a rien d’un hasard. Car son œuvre explore les corps, l’intimité et la perception du monde. Or il s’agit là de thèmes chers à la sensibilité artistique de Celine. Et Michael Rider semble vouloir réinstaller ces éléments dans sa proposition pour Celine. Ce partenariat réaffirme donc une posture d’ouverture et de transmission, alignée avec les valeurs d’un luxe engagé culturellement.
Dans un contexte de renouveau de la maison, ce partenariat prend aussi une dimension symbolique forte. Celine nourrit son capital culture et poursuit sa mue après le départ de Hedi Slimane. Moins silencieuse et plus lisible, la maison reste attentive à affirmer sa singularité dans le paysage du luxe parisien.
