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En octobre, le groupe français de luxe avait proposé un prix de 120 dollars par action à Tiffany. Les deux parties se sont finalement entendues ce week-end pour une acquisition à 135 dollars le titre, clôturant ainsi une négociation qui débouche sur le rachat du joaillier contre 14,7 milliards d’euros.
Bernard Arnault s’est réjoui de l’arrivée de ce nouveau fleuron dans le giron de son entreprise : « nous avons l’intention de développer ce joyau avec le même dévouement et le même engagement que nous avons appliqué à chacune de nos maisons » a-t-il déclaré.
Du côté de l’exécutif du joaillier américain, la nouvelle a également été accueillie avec enthousiasme. L’actuel président du conseil d’administration de Tiffany, Roger N. Farah, a évoqué une « voie prometteuse » pour la firme, « [LVMH] allant investir dans les actifs uniques et le capital humain solide » du bijoutier, tout en « offrant un prix attractif et une valeur sûre pour nos actionnaires. » Alessandro Bogliolo a lui anticipé que « Tiffany atteindra de nouveaux sommets en capitalisant sur sa remarquable expertise interne, son savoir-faire artisanal inégalé et ses valeurs culturelles fortes. »
Déjà propriétaire de Bulgari depuis huit ans et de Chaumet depuis deux décennies, LVMH conforte avec cette acquisition sa place dans le secteur du bijou haut de gamme. Le groupe se dispute le leadership de ce marché avec l’historique concurrent suisse Richemont, qui dispose dans son portefeuille marques des maisons Cartier et Van Cleef & Arpels.