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Alors que l’Angleterre subit de plein fouet un confinement décidé à la hâte en fin d’année 2020, le lobby de la beauté britannique a interpellé le gouvernement de Boris Johnson.
Le Premier ministre doit en effet dévoiler la semaine prochaine une nouvelle feuille de route sanitaire et économique. Le British Beauty Council travaille en étroite collaboration avec le pouvoir en place afin d’accélérer le soutien étatique à la corporation.
En 2020, les entreprises spécialisées, notamment les salons de beauté, n’ont pu ouvrir que 220 jours, avec des périodes de déconfinement qui imposaient des mesures drastiques. Ces dernières ont obligé les esthéticiennes à accueillir 30% de clients en moins qu’auparavant. Un cinquième des emplois temps pleins du secteur en 2019 ont été supprimés en un an, alors qu’avant la pandémie, le domaine représentait 9 milliards de livres de création de richesse par an.
Le lobby demande donc en urgence la mise en place d’un fonds d’urgence pour « les soins personnels », pour apporter de la trésorerie aux entreprises menacées de faillite, selon un modèle qui fonctionne déjà dans la culture. Il souhaite également une diminution de la TVA du seuil de 20%.
Une lettre ouverte de journalistes du Telegraph et du magazine Glamour va paraître en fin de semaine, pour appeler encore une fois le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, à négocier cette série de mesure pour sauver le secteur.