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À l’occasion de son assemblée générale, Hermès a annoncé vouloir ajouter des critères RSE pour définir le salaire de son dirigeant.
Ainsi, Eric de Seynes, président du conseil de surveillance, a informé l’assemblée de la décision de : « soumettre une partie de la rémunération variable à un nouveau critère RSE représentant les engagements du groupe en matière de développement durable ». En détail, 10 % de la rémunération variable du dirigeant dépendront de critères de responsabilité sociale et environnementale (RSE).
Le dirigeant devra donc s’appliquer à mettre en place les trois axes RSE définis dans le cadre de cette nouvelle stratégie. Il s’agit de gérer : « le découplage entre la croissance de l’activité à taux et périmètre constants, et l’évolution de la consommation d’énergies industrielles », mais aussi : « les actions prises en faveur de l’ancrage territorial du groupe en France et dans le monde, hors grandes villes » et enfin : « les initiatives du groupe en faveur de l’égalité hommes-femmes ».
Axel Dumas, en charge de la stratégie et de la gestion opérationnelle, qui est le premier dirigeant concerné par cette nouveauté, a également pris la parole lors de l’assemblée générale et a déclaré : « Hermès est une entreprise où beaucoup (de produits) sont fabriqués en France, et on émet très peu de carbone : en 2018, on a eu à peu près 42 kilos-tonnes d’équivalent CO2 ». Il a ajouté : « Mais il faut encore travailler sur le transport. Nous devons réduire le plus possible notre impact sur la biodiversité, la qualité de l’eau ou encore les forêts ».