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Les diamants synthétiques font de plus en plus parler d’eux et les entreprises en fabriquant se développent pour alimenter un marché encore jeune, mais en plein essor.
Ainsi, Diam Concept, une start-up française, a développé une technique permettant d’obtenir, en quelques semaines, un diamant ayant les mêmes propriétés que ceux fabriqués naturellement. Alix Gicquel, chercheuse et présidente de l’entreprise, explique : « Le diamant, ce n’est que du carbone. On crée donc les conditions pour que ce carbone se dépose atome par atome, et les diamants poussent comme des gâteaux ! »
Alix Gicquel a commencé à travailler, il y a une trentaine d’années, sur le sujet des diamants synthétiques : « En 1990, j’ai monté au CNRS une équipe de recherche et on a rapidement fait du diamant pour des applications scientifiques. Mais le vrai défi a été d’arriver à fabriquer des pierres les plus blanches possibles, et suffisamment épaisses pour être utilisées en joaillerie ».
C’est, aujourd’hui, chose faite et Diam Concept peut ainsi intégrer le marché du diamant synthétique déjà occupé par des entreprises américaines, chinoises et russes. Et si, pour le moment, le secteur n’en est qu’à ses balbutiements, les prix moins chers des pierres ont toutes les chances d’attirer prochainement de nombreux clients.
