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Les ventes de voitures neuves en Russie ont plongé de 2,3% en 2019, ont annoncé mardi les industriels du secteur, qui s’attendent à des résultats tout aussi négatifs en 2020.
Selon l’Association of European Businesses (AEB), 1,76 million de véhicules neufs ont été vendus en 2019 contre 1,8 million l’année précédente et la chute devrait se poursuivre en 2020, les industriels disant s’attendre à une nouvelle baisse de 2,1%.
« Nous prévoyons des conditions de marché tout aussi difficiles pour l’année actuelle », a noté le directeur du comité automobile de l’AEB, Joerg Schreiber, selon lequel les ventes de voitures devraient baisser à 1,72 million d’unités en 2020.
Les ventes ont souffert de l’augmentation de la TVA, passée le 1er janvier 2019 de 18% à 20%, mais les constructeurs mettent aussi ces mauvais chiffres sur le compte de la morosité économique et des difficultés des Russes, dont le pouvoir d’achat baisse depuis cinq ans.
C’est un nouveau coup d’arrêt pour le marché automobile russe, qui s’était repris en 2017 et 2018 après avoir plongé de moitié depuis 2013 sous l’effet du ralentissement économique du pays.
Avec 1,76 million de véhicules vendus en 2019, le marché russe occupe aujourd’hui le 5e rang européen derrière l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et l’Italie, bien loin de ses records de 2012 quand il écoulait trois millions de véhicules et talonnait l’Allemagne.
Le numéro un du marché russe Lada, dont le constructeur Avtovaz est détenu par l’Alliance Renault-Nissan, a lui tiré son épingle du jeu cette année avec une hausse de 1% de ses ventes. Autre vainqueur de l’année, Renault qui conforte sa troisième place avec une hausse de 6% de ses ventes.
Le haut de gamme résiste aussi à la crise puisque les ventes de BMW (+17%) et Mercedes-Benz (+11%) s’affichent en nette hausse, les plus fortes baisses touchant les constructeurs japonais Nissan (-20%) et Mitsubishi (-12%).
tbm/mp/myl
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