Versace vise un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros à court terme. Les ventes du groupe ont progressé de 18% en un an. L’Ebitda a bondi de 50%, signe d’une rentabilité retrouvée. Depuis sa nomination en 2016, Jonathan Akeroyd a relancé la maison italienne et stabilisé ses résultats financiers.
Les ambitions de Versace
Le groupe italien de mode Versace veut atteindre « à court terme » un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros, a indiqué son patron Jonathan Akeroyd, cité lundi par le Corriere della sera.
Le patron britannique de la maison de couture italienne ne donne pas de date mais relève, dans cet entretien, que « les ventes ont augmenté de 18% » sur un an et le résultat d’exploitation (Ebitda) « de 50% ».
Nous sommes sur la bonne voie », s’est félicité celui qui a été nommé à la tête de Versace en 2016. Cette année là, le chiffre d’affaires du groupe avait atteint 686 millions d’euros, avec un résultat net négatif de 7,4 millions d’euros, avant qu’il redevienne positif pour atteindre 15 millions d’euros en 2017.
Une réalité économique plus nuancée
Versace doit pourtant faire face à un environnement compétitif très fort. Car d’autres maisons italiennes sont elles aussi bien positionnées sur le marché du luxe mondial. Ainsi la maison Prada a le vent en poupe. Et elle parvient à séduire une nouvelle génération de clientes de luxe. D’un autre côté, Valentino demeure une référence sur le segment de l’élégance italienne intemporelle. Gucci est la maison italienne qui connaît la croissance de ventes la plus importantes. Et Armani demeure une marque patrimoniale très forte.