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Issue des luttes féministes menées sur les continents européen et américain, la Journée internationale des droits des femmes, déclarée comme telle par l’Organisation des Nations-Unies en 1977, sera célébrée comme chaque année en France et dans de nombreux pays du monde le 8 mars prochain.
En ces semaines de fin d’hiver, où les premières vivaces peinent à éclore, au milieu du craquèlement des dernières gelées d’un hiver au climat réchauffé, nous approchons de la journée communément appelée Journée internationale des femmes. Avec celle-ci s’annoncent de nombreuses conférences et événements de réflexion en matière d’égalité professionnelle.
Alors que la Terre se rapproche lentement de l’astre solaire, le mois de mars nous porte, avec la date clé du 8 de ce mois, vers une autre date clé, celle du 21 mars prochain. Journée où le soleil serait pile à la verticale au-dessus de l’équateur de la Terre, et se lèverait donc très précisément à l’est, avant de se coucher très précisément à l’ouest, le 21 mars n’est autre que l’équinoxe de printemps. Le terme « équinoxe » venant du latin aequinoctium, il signifie « égal à la nuit ».
Tout comme le jour serait exactement égal à la nuit en ce 21 mars prochain, peut-on dire pour autant le 8 mars qu’« En 2024, une femme = un homme ? ». C’est le titre que donne la Ville de Paris à l’un de ses événements de la journée du 8 mars 2024, lié à l’égalité professionnelle.
Ajoutant avec audace au titre de l’événement matinal la question « Une question de pouvoir ? », la Ville de Paris se veut plus engagée et plus conquérante que jamais. À l’heure où dans des pays comme l’Iran « les femmes sont en danger dès l’âge de six ans » (citation de l’actrice Golshifteh Farahani tirée de l’ouvrage d’entretiens poignants sur les combats de vie de quinze Iraniennes intitulé « Nous n’avons pas peur »), c’est bien des droits auxquels les femmes n’ont pas encore accès, notamment en milieu professionnel, qu’il sera question lors de cette matinée de réflexion.
En effet, bien que les résultats de l’index de l’égalité professionnelle s’améliorent en 2023 dans le secteur du luxe, des prouesses restent à être faites dans de nombreux secteurs. L’indice gouvernemental, calculé chaque année par les entreprises de plus de 50 salariés a pour objectif de faire progresser « l’égalité salariale au sein des entreprises, en mesurant de manière objective les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, tout en mettant en évidence leurs axes de progression » (Résultats de l’index de l’égalité professionnelle 2023, www.gouvernement.fr).
Dans le secteur du luxe, le groupe Kering avait obtenu l’an dernier un résultat de 87 sur 100 à l’indice gouvernemental d’égalité professionnelle et avait même intégré le classement 2023 Bloomberg Gender-Equality Index. LVMH, pionnier en la matière, avait quant à lui lancé en 2007 son programme EllesVMH et avait obtenu de très bons résultats à l’index d’égalité professionnelle en 2020 (voir article d’Émilie Besse « Index d’égalité hommes-femmes : LVMH a réussi son défi parité »).
Pour en savoir plus sur l’égalité professionnelle, retrouvez Conférences Capitales : « En 2024, une femme = un homme ? Une question de pouvoir », sur le site de la Mairie de Paris, rubrique événements.
